Le 21 mars 2010, 78 163 électeurs martiniquais choisissaient de placer en tête du deuxième tour des régionales la liste conduite par Serge LETCHIMY.

Cette liste « Ensemble pour une Martinique Nouvelle » présentait un programme intitulé « Pou nou viré ba péyi’ a an sens ! ».

A télécharger ici : PROGRAMME2010EPUMN

Ce programme, alimenté par plusieurs dizaines de personnes, (militants, citoyens, experts, élus, agriculteurs, historiens, enseignants, agents de la fonction publique, animateurs d’entreprise,..) amendé et remanié par Serge LETCHIMY, constitua le contrat passé entre l’équipe dirigeant actuellement la Région Martinique et la majorité des électeurs martiniquais.

A moins d’un an des élections territoriales, je propose que nous, citoyens et journalistes, nous réalisions une évaluation de l’action de l’actuelle majorité régionale sur la base de ce contrat passé entre l’équipe de Serge LETCHIMY et 78 163 Martiniquais.

A l’heure où la parole politique, hors choc exceptionnel, porte de moins en moins loin, touche de moins en moins les citoyens, confrontons avec bienveillance, les engagements initiaux aux réalisations achevées ou en cours en ce début 2015.

Un programme électoral, pour des candidats de l’opposition, est nécessairement imparfait et incomplet. Son mode d’élaboration (nombre limité de contributeurs, ignorance de l’état réel de la collectivité à conquérir (finances, ressources humaines, organisation, patrimoine,…), l’imprévisibilité d’inévitables soubresauts politiques, économiques, sociaux et géostratégiques internationaux interdisent de pouvoir tout prévoir avec exactitude.

Donc, les écarts entre le programme et les réalisations devraient être acceptés par les citoyens s’ils sont reconnus et expliqués.

Les élus ne sont pas des surhommes, ils ne maîtrisent pas tout, l’erreur est permise et sa reconnaissance grandit l’élu qui pourrait l’expliquer.

Rappelons-nous la sagesse de Vaclav HAVEL qui écrivait, après avoir quitté le pouvoir :

« Je succombai à cette forme d’impatience, ô combien destructrice, de la civilisation technocratique moderne, imbue de sa rationalité, persuadée à tort que le monde n’est qu’une grille de mots croisés, où il n’y aurait qu’une seule solution correcte — soi-disant objective — au problème ; une solution dont je suis seul à décider de l’échéance.

Sans m’en rendre compte, je succombais, de facto, à la certitude perverse d’être le maître absolu de la réalité, maître qui aurait pour seule vocation de parfaire cette réalité selon une formule toute faite. Et comme il revenait à moi seul d’en choisir le moment, il n’y avait aucune raison de ne pas le faire tout de suite.

Bref, je pensais que le temps m’appartenait.

C’était une grande erreur… »

Alors, citoyens et journalistes de Martinique, replongeons-nous dans ce programme électoral de 2010 et interrogeons, dans un esprit constructif, l’équipe d’Ensemble Pour Une Martinique Nouvelle sur les résultats de son action.

Le 22 janvier 2014 – Olivier Ernest JEAN-MARIE – Citoyen Martiniquais
 

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